06 décembre 2005

Hamburgers de saumon aux artichauts, amandes et menthe


C'est peu ou prou le titre d'une recette du livre de Jamie Oliver : Rock'n Roll Cuisine, vaguement adaptée puisque le saumon a ici remplacé la truite pour une simple question de disponibilité chez Monop', et que les rôtis initiaux se sont américanisés en hamburgers!
Le résultat est néanmoins assez fidèle à ce que je m'imaginais à la lecture du bouquin : un bon plat de poisson, original, long mais facile à faire, et avantage par dessus tout autre : cuisson au four très rapide. Ce qui me permet de ne pas faire attendre mes invités plus de 15 minutes...Oui, j'ai encore beaucoup de mal à gérer les enchaînements de plats dans un dîner. Les plats "vite cuits" sont donc une solution (encore fourbe!) pour parer à cette incompétence cruelle, où vous apparaissez finalement telle que vous êtes : novice, encore et toujours novice!

Le plus long est finalement de ficeler les "rôtis"de saumon : petit exercice d'agileté, plus difficile qu'on ne se l'imagine quand on a les mains pleines de poisson (pourquoi le poisson est-il gluant comme ça??!). Le pire qui puisse vous arriver à ce moment là étant de recevoir un coup de fil de vos invités vous demandant de leur confirmer le code de l'immeuble, ou de l'interphone : cruel dilemne entre vouloir leur répondre et vouloir préserver votre téléphone des odeurs de poisson. Un ou deux jurons plus tard, j'ai une déclaration à faire: par pitié, notez le code avant d'arriver!!!

Voilà pour les plaintes liées à la recette, pour le reste, rien à redire, Jamie is magic!!

Si vous voulez donc vous lancer dans l'aventure du ficelage, voici les ingrédients nécessaires à votre exercice:
Pour 4 à 6 personnes
8 filets de truite (ou de saumon) de 200g chacun (je pense que j'avais un peu moins, sinon c'est pour un plat unique!)
150g d'amandes émondées (au pif)
Les feuilles d'une botte de menthe (la moitié, ma botte était énôôrme)
150g de pain de campagne rassis (au pif aussi)
Le zeste de 2 jus de citron
1 gousse d'ail pelée et finement hachée
16 coeurs d'artichauts à l'huile égouttés et émincés
4 tranches fines de poitrine fumée (une par personne, parce que la poitrine fumée ne gâche jamais un plat à mon goût!)
Sel de mer et poivre fraîchement moulu
Les feuilles de quelques tiges de thym
3 cuillerées à soupe de crème fraîche (15cl de crème liquide, c'est toujours bon avec les patates!)
Des citrons pour le service

Faire une farce avec: la menthe, les amandes grillées quelques minutes au four ou à sec dans une poêle, la croûte du pain rassis, l'ail émincé, les zestes de citron, 4 cuillères à soupe d'huile d'olive, et les artichauts émincés.
Fourrez deux parties égales de filets de saumon avec cette farce, recouvrez de la tranche de poitrine fumée et ficelez vos rôtis (dans mon cas il s'agissait plutôt de hamburgers), parsemez de thym frais et du reste de farce si vous en avez). Graissez un plat ou une plaque d'huile d'olive, et enfournez pendant 15 mn à 220°C. Mélangez la crème fraîche et le jus de citron, et servez.



Hamburger avant cuisson

25 novembre 2005

Recycler la ganache


Previously on celinesblog : elle participe au courcours KiKiveutKivientcuisiner, se plante dans les proportions pour faire la ganache (pour les non initiés, il s'agit de la crème qui fourre le macaron au milieu). Et oui, on m'a posé la question récemment, alors je me rends compte qu'on commence aussi à jargonner sur nos blogs!
Elle se retrouve donc avec un plein saladier de ganache sur les bras : certains y verrait une explication Freudienne, d'autres m'encouragent à slurper le saladier, tandis que d'autres encore pensent que c'est un meilleur mal que la clope!
Bref, que faire de tout cela? Fastoche, un gâteau hyper chocolaté, parfait aussi bien au petit déj', qu'en fin de dîner, très réconfortant par les temps qui courrent!

J'ai donc ajouté à ce mélange choco noir/choco au lait/crème fraîche liquide, les 4 jaunes d'oeufs rescapés de la préparation meringue des macarons, 3 cuillères à soupe bombées de farine, et un yaourt (merci Charlotte), mis au four une vingtaine de minute, et voilà le résultat : un fondant délicieux!


22 novembre 2005

Kikiveutkivientcuisiner : les macarons



Voilà le résultat de ma participation au grand concours Kikiveutkivientcuisiner où il s'agissait de mettre à l'épreuve ses poches à douille pour réaliser des macarons.
Et comme le présupposait
Minouchka sacrée GrandeGagnante de la première édition, et qui devient à ce titre GO (pour GrandeOrganisatrice) de la seconde édition, je fais partie de celles et ceux qui refoulaient leur désir de se lancer dans la grande aventure des macarons devant le talent de leur gourou!
Je n'ai pas un matériel très adapté (comprenez un four de 30 cm sans plaque de cuisson), mais pour un galop d'essai, ces macarons ont été vite engloutis!
Alors soit mes amis sont très indulgents, soit je suis vraiment roublarde et ai parfaitement réussi à planquer les meringues les plus désastreuses dessous....Oui, j'ai fait ça, parce qu'il fallait bien parer à la sale tête de certaines qu'un courant d'air (ouverture-fermeture intempestive de la porte du four) avait laissé ridées, fripées, voire carrément fêlées!

Par ailleurs, stressée par l'enjeu (au fait, c'est quoi déjà?!), je me suis un peu enflammée dans les proportions pour la ganache, en versant le double de crème fraîche par rapport à la dose initialement prévue. Alors là, gros doute : comment cette ganache ultra liquide va-t-elle tenir sur les macarons? Je re-regarde de plus près la
recette et me rends compte de ma générosité...Bon, comment parer à cette étourderie : ben...j'vois qu'ça : ajouter une autre tablette de chocolat...
Moralité, je peux manger de la ganache à la petite cuillère toute la semaine si je veux...enfin, je veux bien partager, parce que c'est un peu plein de chocolat quand même, et ça manque de meringue!


Allez, trois derniers pour la route!

15 novembre 2005

Du tabac au chocolat



Drôle de titre pour une crème au chocolat...!
Mais cette crème est le signe d'une nouvelle addiction, qui en chasse une autre pour longtemps (je n'ose pas dire toujours, mais c'est bien ce à quoi j'aspire!).
Alors d'accord, si je mange autant de chocolat que je ne fumais de cigarettes, ça va finir par produire un autre problème, mais bon chaque chose en son temps. J'ai pour l'instant un peu fui la cuisine pour éviter le phénomène de compensation, mais deux frustrations ne valent pas mieux, alors me revoilà.
Et poutant il a fallu lutter quand on vous invite à visiter la Tabacaria!
Pour commencer cette cure, voici donc la crème au chocolat "au pif" et sa galette de caramel au sésame.

Si vous avez des suggestions, des conseils, des bonnes recettes pour m'aider à résister, je suis preneuse!
Le premier qui envoie la recette des cigarettes au chocolat a un gage!

08 octobre 2005

Méli mélo sont dans un bâteau



Après la pêche, voici ce que nous avons fait des achats faits sous la halle de Chatelaillon, où les bancs de poissons rivalisent de fraîcheur.
Ce méli-mélo de poissons ainsi nommé dans un supplément cuisine de Marie-Claire, est composé de saumon et lotte. Coupés en fines tanches (le mieux pour ça est de mettre le poisson une demi-heure au congélateur), les poissons marinent ensuite pendant le même temps (au minimum) dans de l'huile d'olive, du citron et des herbes fraîches (ici, aneth et persil). Pour agrémenter le décor et le goût, quelques poivrons sans peau, sont ajoutés juste avant de passer à table.
Et voilà, cette fois c'est sûr les vacances sont finies, mais quel régal!

06 octobre 2005

Coquillages et crustacés sur la plage...



Et oui la plage est abandonnée, nous sommes fin septembre à Chatelaillon (station balnéaire au sud de La Rochelle), et les estivants sont tous au boulot, à l'école, à la crèche...
Pendant ce temps d'autres profitent d'une plage déserte pour partir ramasser ce que les grandes marées auront laissé dans les eaux argileuses de cette anse. Une fois passée la sensation diversement appréciée selon les pêcheurs, de mettre les pieds dans la glaise verdâtre (vous aurez compris que je fais partie de ceux que cette sensation rebute de prime abord), vous n'avez plus qu'à enfoncer votre couteau, votre épuisette ou vos p'tites mains pour ramasser palourdes, huîtres, crevettes ou bigorneaux.

Je ne connaissais rien à la technique de la pêche aux palourdes mais les autochtones ne sont pas toujours avares de confidences et dévoilent volontiers leurs secrets aux touristes novices.
Alors si ça intéresse quelqu'un pour ses prochaines vacances, sachez qu'il faut répérer le trou formé dans le sable (sortez les microscopes, c'est un tout petit trou!), et enfoncer le couteau à cet endroit pour récupérer votre palourde. Et si elles sont trop petites, laissez les pour un prochain passage...

Les crevettes, elles, se pêchent avec une sorte d'immense épuisette qu'il faut faire glisser à la surface de l'eau. Et hops, les crevettes sont prises dans les mailles du filet mais c'est pareil ici, on laisse les plus petites reprendre le large.

Pour les huîtres, il vaut mieux s'armer d'une bonne paire de gants, car elles s'accrochent de toute leur coquille sur des sédiments (?), dans le parc abandonné et donc ouvert aux pêcheurs du dimanche! En prime si vous avez de la chance, vous pourrez trouver, collés à leur coquille, des bigourneaux qui participeront à l'apéro iodé d'un séjour en bord de mer.




Comme les crevettes étaient vraiment petites, malgré le tri, et que le "dépiotage" est un art réservé aux seuls super-patients, nous avons décidé de les mixer (entières, têtes et moustaches comprises) avec du beurre salé. Il manquait des herbes aromatiques mais j'imagine que de la ciboulette ou du persil feraient très bien l'affaire.
Un conseil : mixer au maximum parce que les moustaches s'accrochent à la gorge de façon plutôt désagréable!

Les bigorneaux doivent être cuits au court bouillon avec un bon bouquet garni, des épices (clou de girofle, piments...) et les palourdes se dégustent crues avec un filet de citron.

Pour le reste, imaginez que vous êtes devant un beau coucher de soleil, la brise vous chatouille les narines...et voilà vous y êtes à Chatelaillon!

09 septembre 2005

Vacances champêtres

Je vous avais parlé de mon petit périple au mois d'août, qui m'a fait parcourir un coin du Sud Ouest au gré des mariages des amis.
Je n'ai pas pris en photos tout ce que j'ai mangé -par peur de vous coller la nausée- mais voici les extraits choisis (en très raccourci) de ce séjour.

Première étape à
Thiviers :
Pour ceux qui l'ignorent, mais comment est-ce possible?, c'est en Dordogne, au coeur du Périgord Vert, et c'est là où vivent mes grands-parents (paternels et maternels....pratique, non!)
Nous ne sommes jamais reçus sans avoir un gâteau marbré au petit déjeuner. Et comme nous n'avons pas tout mangé en une matinée, nous avons eu le droit de l'embarquer. Il me semble qu'il a été fini dans les environs de Castres quelques jours plus tard. Car c'est là où les anciens ont leurs petits secrets : ma grand-mère a des techniques de conservation toujours très futées, et son gâteau est toujours comme frais!




Deuxième étape : l'Aveyron

Lendemain de mariage : la nuit a été courte, vous vous réveillez avec un petit mal de tête, il fait brumeux, alors rien de tel pour remettre tout le monde d'aplomb qu'un petit méchoui : un agneau et un cochon de lait sont au menu du jour.
C'est bon et réconfortant!




Troisième étape : Bagnères de Bigorre

Si vous passez par là, et je sais que certain(e)s iront (n'est-ce pas
Véronique?) , il faut AB-SO-LU-MENT vous arrêter ici.
Institution locale, les
Petites Vosges, nom étonnant pour une maison située au pied des Pyrénénées, vient d'être réhabilitée par une dame (bon, j'avoue je la connais!) que l'ampleur des travaux n'a pas freiné, bien au contraire. Et même les plus sceptiques des habitants de Bagnères finissent par admettre que cette rénovation est une vraie réussite : une façade haute en couleur pour une maison pleine de charme et des aménagements originaux et confortables.
Vous le voyez, les chambres sont superbes et ô combien douillettes (en particulier après des nuits blanches et du camping), le petit déjeuner exquis et généreux (tous les produits sont, cela va de soi, locaux) et les tartes du salon de thé, faites maison, ont l'air à tomber (pas eu le temps de goûter, quel gâchis!).



Les Petites Vosges
17, boulevard Carbot
65200 BAGNERES DE BIGORRE
05 62 91 55 30


Dernière étape : Puyol Cazalet dans les Landes



Ambiance champêtre garantie au milieu des poules et des canards. Ici les mariés sont arrivés en tracteur à la mairie!
Le matin nous nous sommes portées volontaires pour aller ramasser les oeufs dans le poulailler. Notre technique n'était pas très orthodoxe: au lieu de déloger gentiment les poules, et puisqu'elles n'obéissaient pas, nous tapions des mains pour leur faire peur (euh, Antoine si tu lis ça, ne nous en veut pas, j'espère qu'elles ne sont pas traumatisées!).

03 septembre 2005

Retour...vers le passé

Pour ce retour dans la blogosphère après des vacances géniales dont je parlerais ici plus tard, je vais m'atteler à répondre au questionnaire envoyé par Lilizen de Gastronomades sur les souvenirs d'enfance. Alors oui j'ai eu tout le temps d'y réfléchir car fidèle à mes habitudes j'y réponds après presque un mois...!
Dans l'ordre donc de mes plats préférés petite, on trouve donc :

Les côtes de porc à la moutarde de mon frère

Petit clin d'oeil au passage à Romain donc et Alejandra (ma belle-soeur) car nous nous amusons à le charrier gentiment à ce sujet. Comme Ale est Argentine et en France depuis trois ans, elle découvre encore certaines de nos spécialités familiales. Mais elle connaît celle-là sur le bout des doigts désormais, car si c'est pour moi un souvenir d'enfance, Romain ne s'en ai jamais lassé et a fait de cette recette une de ses spécialités!
Petits donc, nous allions un week end sur deux chez notre père, pour qui la cuisine était un sujet aussi compréhensible que pour moi la mécanique! C'est donc souvent Romain qui se mettait aux fourneaux quand nous voulions faire autre chose que grignoter devant Starsky et Hutch (grand souvenir également!), et comme nous n'étions pas bien grands, il nous fallait des recettes simples, et ces côtes de porc badigeonnées de moutarde en fin de cuisson nous ravissait tous les trois.

Le riz composé de mon grand-père

C'est drôle comme quand on est petit ce qui nous plait est souvent simple. Mon grand-père est en effet un très bon cuisinier et ne parler que de son riz composé ne reflète pas vraiment la qualité de sa cuisine, mais bon j'imagine que ce qui nous marque n'est pas forcément lié à la qualité mais plutôt au souvenir de moments partagés autour de ces repas.
Nous adorions ce plat qui nous paraissait à l'époque très exotique, parce que nous mangions dans des petits bols en grès avec des baguettes.
Il s'agissait pourtant simplement d'un riz cantonais amélioré : du riz, des oeufs brouillés, des petits pois, du chorizo, des olives, des moules, et tout ce qui se présentait et pouvait y être ajouté. Le clou de la recette est surtout l'ajoût de la sauce Nuoc-Mam, dont nous avions appris qu'elle était faite à base de poissons séchés pendant des mois et des mois...et ça, c'est très intéressant quand on est enfant!

La quiche sans pâte de ma maman

Quand elle avait envie de cuisiner vite, maman nous faisait sa fameuse "quiche sans pâte". Il me semble qu'elle tenait cette recette d'une réunion Tupperware (tellement années 80 ça!), et il suffisait juste de mélanger des oeufs, du lait, de la farine et du gruyère râpé dans un tupperware et de le secouer (c'est ça que je trouvais génial!). En ajoutant du jambon et des lardons au fond du plat, on obtenait une quiche excellente, à manger chaude ou froide le lendemain.

Le steack sauce 372 de ma mamie

C'est une marque déposée, mais juste chez nous! Je ne sais pas pourquoi nous l'avions surnommé comma ça, mais là encore c'est la préparation qui me fascinait le plus. Regarder ma grand-mère faire flamber au whisky la sauce aux échalottes en fin de cuisson, et la trouver tellement forte pour arrêter à temps avant de mettre le feu à la cuisine est un souvenir extra.

La truite aux amandes (encore mamie)

Une recette que nous demandions souvent le vendredi (jour de poisson oblige!) pendant les vacances. Une belle truite et des amandes revenues au beurre, tellement mieux que le poisson pané (le vendredi aussi...) de la cantine!

C'est malin, je me mets l'eau à la bouche toute seule en écrivant et je n'ai qu'une envie : aller chez mes grands parents pour me faire chouchouter avec de bons petits plats!

12 août 2005

Le frigo est vide...

...parce que ça y est, c'est mon tour de partir quelques jours.

On a nourri tous les chats du quartier, arrosé les plantes des voisins, et maintenant on attend la relève pour venir faire ça chez nous!
Il est toujours agréable de rester à Paris quand tout le monde a deserté, mais il arrive un moment où ça fait aussi du bien de partir...direction le Sud!
L'itinéraire suit les lieux où nos amis ont décidé de se marier : d'abord l'Aveyron, puis les Landes, via Cazères sur Garonne, et Bagnères de Bigorre. Je ne sais pas ce qu'on va y manger, et découvrir comme spécialités locales, mais il paraît qu'il y a déjà une journée "cochon" prévue dans l'Aveyron, et dans les Landes nous attendent quelques poulets élevés pour la circonstance!

A bientôt, restez à l'affût des recettes sur Blog Actu!

04 août 2005

Barbecue parisien


Voici la preuve pour ceux qui en doutent encore qu'il est possible de faire des barbecues à Paris!
Alors évidemment, les cigales ne chantent pas, ça ne sent pas la lavande, et le jardin est petit et très moyennement fleuri (en haut à droite sur la photo, la preuve que la sécheresse frappe aussi ici...même le sapin n'y a pas résisté!).
Mais quand même, ces brochettes faites maison et grillées à l'air libre sur un balcon de 10m2, moi j'en suis fière (allez, allez, comme tous les autres bloggeurs/cuisinier(e)s, je m'autorise un peu d'auto-satisfaction!).
Pour la recette, et puisque la photo n'est pas très claire, il s'agit de brochettes de poulet, marinées la veille à l'huile d'olives, au citron et aux herbes fraîches (du balcon!). Tomates, champignons, oignons et lard fumé intercalés avec les morceaux de poulet, et nous voilà transportés en vacances, avec en prime le cri des mouettes! Croyez-moi si vous voulez mais il y a des mouettes ici...celles du Canal Saint Martin.

Manquent uniquement les embruns pour qu'on s'y croit vraiment (où, je ne sais pas mais comme tout le monde, en vacances!).

01 août 2005

Le questionnaire des livres de cuisine



Toujours avec un wagon de retard, voici mes réponses au questionnaire de cuisine transmis par Aude, via son BlogBio.


Le nombre total de livres de cuisine

Alors là je dois dire que je suis largement, mais très largement en dessous du compte par rapport à tout ce que j'ai pu lire sur les blogs des uns et des autres. Certains comptent par centaine, ici par exemple, quand je compte en dizaine, sans même en atteindre deux....bon, d'accord je noie le poisson pour en comptabiliser 13 en tout et pour tout...Faut que j'en achète d'autres avant que ça me porte malheur...j'y cours!

Le dernier livre de cuisine que j'ai acheté

Bonbons Forever de Trish Deseine, dont j'ai parlé ici.



Le dernier livre de cuisine que j'ai lu

C'est ma copine Anne, toujours à l'affût de bons bouquins, et très bonne cuisinière par ailleurs, qui me l'a prêté. Il s'agit de La Colère des aubergines, dont vous trouverez un très bon compte rendu chez Patrick.




Cinq livres de cuisine que j'apprécie tout particulièrement

Je dois détailler ici la (presque) moitié des livres de cuisine que j'ai!
Commençons par le premier livre traduit en français d'un chef désormais ultra-connu : Jamie Oliver (époque cheveux longs!) La Cuisine de Jamie Oliver.
Puis vient logiquement Le Rock'n Roll Cuisine du même Jamie, période cheveux courts un peu fous, celui des remerciements à sa femme et ses deux filles! Je m'égare là, mais çe me fait toujours sourire quand je vois ces photos de famille au milieu d'un cocktail Vodka/Fruits de la passion. Je l'ai déjà dit, mais j'adore ce qu'il fait!




Dans la série des Anglais qui cuisinent bien, j'adore aussi Nigella Lawson, même si je regrette que son seul livre traduit en français soit "sucré" : Pêché de gourmandise.




Dans la série des préférés vient ensuite Tentations de Philippe Conticini, mais je suis entièrement d'accord avec Fred pour dire qu'il s'agit du bouquin le moins pratique de la terre (rapport à sa taille démesurée pour un plan de travail amateur)!! Certaines recettes sont divines et finalement toutes simples.




Et pour finir par une valeur sûre, les Minis des Editions Marabout.

Il est temps maintenant de passer ce sympathique questionnaire aux trois auteurs de blogs culinaires que je souhaite voir répondre...
Ce questionnaire a déjà fait le tour de la planète, mais il me semble que Laurence dont j'ai découvert le blog (très drôle!) récemment n'a pas encore répondu... Et puis Caroline, à qui ce questionnaire a dû être envoyé déjà plusieurs fois, mais j'ai beau fouiller sur son blog (génial!) je ne vois rien...Allez Caroline, puisque tu dis adorer les quizz...!






28 juillet 2005

Duo gagnant pour l'été



Même s'il est parfois difficile de croire quand on est à Paris qu'on est en été, je m'accroche à cette idée, en cuisinant "comme si"!
Alors évidemment les salades sont les vainqueurs de la compét' du "plat qui va bien en été".

Et il y en a deux particulièrement cette année dont je ne me lasse pas : faciles à faire, fraîches, et un mélange de goûts et de contrastes plus intéressants que les classiques du genre.

A gauche donc : salade de courgettes au parmesan et pignons de pin.
Tout est donc à peu près dit en ce qui concerne les ingrédients. Si vous ne voyez pas les pignons sur la photo, ne vous affolez pas à courrir chez l'ophtalmo immédiatement, c'est qu'il n'y en a pas. Comme je les adore j'ai tendance à avoir la main lourde, je le sers donc à part car certain(e)s n'aiment pas!
Pour le reste, il vaut mieux préparer cette salade la veille pour que les courgettes aient le temps de s'imprégner de la marinade. Je découpe donc les courgettes en lanières avec un économe (à défaut d'une mandoline, ça marche très bien), en ne gardant la peau qu'une bande sur deux. Je les fais dégorger dans du gros sel pendant une demi-heure minimum avant de les rincer et de les essorer. Je les fais ensuite mariner dans le jus d'un demi citron et de 3 cuillères à soupe d'huile d'olives, et hop, au frigo pour la nuit.
Le lendemain, je torréfie 3 cuillères à soupe de pignons, puis ajoute basilic et copeaux de parmesan à la salade.
Parfaite en accompagnement les soirs de barbecue!

A droite donc : salade de pastèque et féta. Encore plus rapide à faire que la précédente : découper la pastèque en dés, la féta également, ajouter un oignon rouge émincé et des olives noires entières. Assaisonner d'un filet d'huile d'olive, et hop, à table!

17 juillet 2005

Galettes d'Amsterdam


J'aurais pu parler des canaux, des harengs salés, des coffee-shops, des tulipes, mais ma découverte de ce séjour à Amsterdam est la galette, qui contrairement à ce qu'indique cette boîte, n'est pas au gouda! Je maîtrise assez mal le hollandais alors je ne peux traduire exactement mais il s'agit en gros de galettes fourrées d'une sorte de caramel à la canelle...et si je peux traduire mon excitation devant ce biscuit, ça pourait donner ça : mmmmmmmm, mortel!!
En fouillant un peu pour trouver la traduction de ce Siroopwafelen, je suis finalement tombée sur la recette, et aussi sur un message laissé par un inconditionnel (ouf, je me sens moins seule!) sur un forum dédié à la cuisine hollandaise. De celle-ci en revanche je ne peux pas dire grand chose, n'ayant pas encore pu en deux courts séjours tester les spécialités. Il faut dire qu'après les petits déjeuners roboratifs servis dans les hôtels de la ville, je me passe aisément d'un déjeuner, et le soir venu, il fait soit trop froid et pluvieux pour chercher le restaurant traditionnel, soit trop chaud pour avoir envie de manger une choucroute, un ragoût ou une soupe!!
Je me sens rassurée en lisant le Routard qui indique en effet qu'à "Amsterdam on peut manger dans toutes les langues", ce qui explique peut être pourquoi j'ai atterri aussi bien dans un bar à Tapas madrilène (décidément!), qu'un resto Indonésien!
Amserdam est de toutes façons une si jolie ville qu'on n'y va pas pour manger!

07 juillet 2005

La cuisine et moi!

Le questionnaire qui a circulé il y a déjà quelques semaines va me permettre de renouer avec mon blog, qui comme je le disais à Laurence qui m'a tendu la cuillère, souffre des sorties estivales de la "cuisinière"! Je n'ai ni arrêté de manger, ni de cuisiner depuis tout ce temps, mais j'ai été emportée dans le tourbillon propre à cette période de l'année : fête de la musique, fête de famille à Bordeaux, premiers pique-nique, barbecue-crémaillère à Epinay sur Seine, week-end à Amsterdam, et week end avec ma grand-mère de Dordogne à Paris....

Avant donc de vous montrer les morceaux choisis de ces moments, je m'empresse de répondre au questionnaire, c'est parti!

Quel est votre premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande?
Je me suis lancée tard et le premier souvenir qui me vient à l'esprit est un gâteau à la confiture....un échec cuisant! Lourd comme une brique, sans goût ou du moins pas celui attendu, bref immangeable. Celui qui m'avait encouragé à faire ça, mon beau-père pour ne pas le citer, n'a jamais reitéré sa demande!

Qui a le plus influencé votre façon de cuisiner?
Difficile d'être originale sur ce point, mais comme pour de nombreux sondés : ma mère et ma grand-mère, fines cuisinières toutes les deux, ce qui explique en partie mon entrée tardive à la cuisine : pourquoi cuisiner quand d'autres le font si bien?
Plus tard et quand je me suis lancée, je dois évidemment parler de Virginie, la copine avec qui j'ai pris les cours de cuisine de la Mairie de Paris, et à l'initiative du défi de cuisiner pour un mariage de 110 personnes en septembre l'année dernière!


Avez-vous une vieille photo comme preuve d'une exposition précoce au monde culinaire et voudriez-vous la partager?
Non, pas sous la main, et si je devais commencer à fouiller, ce post paraîtrait en 2022!

Parmi les ustensiles de cuisine que vous possédez, lequel utilisez vous le plus et lequel est le plus souvent délaissé?
Mon mixeur, qui m'a tellement fait défaut quand je n'en n'avais pas et pour le reste et vu la taille de ma cuisine, rien car j'essaie de ne pas avoir de matériel superficiel (j'aimerais bien, mais je n'ai pas la place pour ça!).

Citez des combinaisons d'aliments amusantes ou bizarres que vous aimez vraiment vous, et probablement personne d'autres?

Cornichons-coca....goûter officiel de mes années collège!

Quels sont les trois aliments ou plats sans lesquels vous ne pouvez pas vivre?
Le fromage, le fromage et le fromage!!


Y'a t-il une question à laquelle vous auriez aimé répondre et qui ne se trouve pas dans ce questionnaire?
Votre restaurant préféré/valeure sûre pour un repas réussi? ...parce que je n'aime pas que faire la cuisine, j'adore aller goûter celle des pros! Et la réponse est Juan et Juanita, rue Jean-Pierre Timbaud.

Trois questions rapides :
Votre parfum de crème glacée/sorbet préféré : je ne suis pas super fan de glaces, mais j'ai un souvenir terrible de ma première glace goût Malabar...c'était à Annecy il y a 15 ou 20 ans et donc encore peu commun à l'époque!

Vous ne mangerez probablement jamais...
plus de choux de Bruxelles... très mauvais souvenir d'un plat que ma mère m'avait vivement encouragée à goûter ("tu ne sais pas si tu n'aimes pas sans avoir goûté"). Ben maman, j'en suis sûre je déteste...et toi aussi depuis!

Votre plat fétiche, celui que vous ne ratez jamais:
Le cabillaud à la Thaïlandaise

04 juin 2005

Petit déjeuner malais


Les deux semaines de vacances sont déjà finies depuis un moment, mais il m'a fallu reprendre mes marques, réapprivoiser mon ordinateur rebelle, avant de rendre compte de ce qui s'est effectivement passé pendant cette absence.
Le bilan est évidemment très bon, il faudrait être très difficile pour dire autre chose : deux semaines de vadrouille de Kuala Lumpur aux îles Perhentian avec un détour par la jungle du Taman Negara. Des dégustations épicées, étonnantes, une cuisine très variée faite de diverses influences que la Malaisie a reçu de ses voisins chinois, indiens, ou thaïlandais.

Pour commencer le bilan, commençons par le petit déjeuner malais :
le roti canai. Il est difficile de le définir avec nos propres références, mais pour vous donner une idée c'est une sorte de crêpe épaisse, garnie ou nature, servie avec du curry.
Ce qui est étonnant, outre le fait d'attaquer la journée avec un bol de curry, c'est surtout la façon dont il est préparé. Il s'agit au début d'une petite boule de pâte, que la cuisinière fait tourner comme entre
ses mains comme le ferait un pizzaïolo avec sa pizza, jusqu'à obtenir une grande crêpe ensuite étalée sur la plaque chauffante et repliée sur elle-même jusqu'à la fin de la cuisson.
J'ai adoré ce plat, et son côté madeleine de Proust : ça peut paraitre bizarre et moyennement alléchant mais le roti canai me rappelait les bouts de pâte crue que je chippais à ma grand-mère quand elle la préparait...
La prochaine étape sera d'essayer d'en refaire...à suivre!

07 mai 2005

Vacances, j'oublie tout!

Pas de news pendant deux semaines pour cause de vacances en Malaisie, mais des photos de nos grignotages au retour, et des recettes plein le sac à dos!

25 avril 2005

Flan d'asperges


Pour continuer dans la lignée des produits de saison, après les fraises, voici les asperges!
Elles auraient dû être de saison mais faire les courses un samedi en fin d'après midi quand tout le monde est déjà passé avant, ne laisse guère le choix quant à la fraîcheur et au choix des produits. Moralité : il ne restait plus dans le quartier que des bottes d'asperges bourgeonnées...! Mais comme j'avais déjà ma recette en tête, je me suis rabattue sur des asperges vertes en bocal (oui, oui je sais ça craint méchamment!).
La recette vient du dernier numéro du magazine Régal : Flan d'asperges vertes au beurre citronné.
Prévue avec des asperges fraîches, il y a évidemment eu un léger bug au moment du démoulage, que mes invités n'ont pas remarqué malgré la pression qu'ils mettaient à se lever inexorablement au moment crucial pour regarder ce que je faisais : les joies de la cuisine ouverte!
Le premier flan a donc échoué entre l'assiette et le "plan de travail" (grand mot pour les petits 20cm2 qui tiennent lieu de plan de travail!). Vous voyez donc ici le seul photographiable (les trois autres étaient bien plus raplapapla!). Evidemment j'aurais dû anticiper et me douter que les asperges en bocal baignant dans leur jus étaient bien plus humides, et nécessitaient un temps de cuisson plus important que les 30mn annoncées.
Malgré ces ratés, le goût et la consistance étaient plutôt réussis : léger et frais...mais je retenterai avec des vraies asperges car je pense que le côté "mariné" du bocal confère un goût trop marqué.
Pour le reste de la recette, voici les ingrédients pour 4 personnes:
- 600 g d'asperges
- 2 oeufs
- 15 cl de crème fraîche liquide (je pense dans le cas des asperges en bocal que de la crème fraîche épaisse aurait été plus appropriée)
- une botte de ciboulette
- 10cl de vin blanc
- une demi échalotte
- 30g de beurre
- un demi citron

Mixer ensemble les asperges cuites avec les oeufs, la crème et la moitié de la ciboulette. Cuire à feu doux 30 mn au bain marie. Pour la finition, faire réduire le vin blanc de moitié avec l'échalotte, incorporer le beurre et le reste de ciboulette.

13 avril 2005

Premières Fraises


Voilà le coup de frais dont je parlais dans mon post précédent, matérialisé en fraises, les premières de la saison, celles qu'on mange en faisant un voeu!
La recette est des plus simples et des plus épurées : on les mange avec du "sucre à la menthe", obtenu en broyant ensemble au pilon de la menthe fraîche et du sucre en poudre. Le sucre ainsi obtenu (qu'il est possible de conserver une semaine environ) est délicieux sur des fraises dont le goût a encore besoin d'être réhaussé.

L'idée vient de super Jamie (euh Jamie Oliver bien sûr!), qui procède de même avec le sel, à mélanger au choix avec un zeste de citron et du romarin, ou du thym, ou toutes sortes d'herbes aromatiques, selon l'inspiration!
Vive le printemps!

11 avril 2005

De retour de Madrid


De retour d'un week-end à Madrid, une soirée tapas était inévitable. Tout aussi inévitable que de ramener du lomo, du chorizo et du manchego, dont je vous épargne les photos pour que vous ne croyiez pas que je ne mange que du fromage et de la charcuterie, dont il a déjà été question ici pour la soirée raclette!
Il est de toute façon impensable de ne pas se laisser tenter par ces étals et ces murs entiers du Museo del Jamon couverts de jambons de toutes sortes et d'affinage divers. Alors même si ce n'est pas terrible pour la ligne, tant pis, c'est trop bon!
Malgré tout, je dois avouer qu'un week-end m'a suffit pour les tapas : j'adore ça, mais manger debout en jouant des coudes ne correspond pas franchement à l'idée que je me fais d'un bon repas. Certains vont peut être hurler au chauvinisme, mais en écumant les diverses capitales européennes ou plus lointaines, on se rend vite compte que les habitudes alimentaires, les façons, les horaires de prendre les repas varient incroyablement d'un pays à l'autre. Tenter donc de trouver un endroit où petit déjeuner en Espagne, un petit déjeuner sucré en Allemagne, c'est comme vouloir aller au resto en France à 23 heures...euh en Province, mais je n'osais pas l'écrire tel quel de peur de m'attirer les foudres des anti-parisianistes!!
Après cette petite virée espagnole, je ne vous cache donc pas que j'ai envie de frais, de légumes, de fruits...tous crus!
On verra ce qu'on pourra faire dans les jours à venir!

04 avril 2005

Les Strapontins



Je m'étais promis à l'époque de ce passionnant boulot de "gestionnaire de bases de données"- nom pompeux pour dire que j'entrais des données inintéressantes au possible dans des fichiers excel- que je pourrais utiliser mes journées creuses à bon escient. Plus ludique, plus utile au quotidien : une base de données de nos endroits favoris (ou à découvrir) pour manger ou boire un verre. Je n'ai malheureusement jamais mené ce chantier à terme, et nous n'avons donc jamais remédié à l'eternel : "et on va où maintenant?"
Alors, voilà le début de mes errances gourmandes, des adresses qui méritent d'être connues, parce qu'on y mange bien, qu'on y est bien reçu, et que les prix sont à la hauteur de ce que l'on y mange.
Les Strapontins donc : bistrot ouvert l'année dernière entre Canal Saint Martin et Hôpital Saint Louis, ce qui lui vaut une terrasse aux beaux jours sur une rue calme. La cuisine n'y est pas révolutionnaire, mais elle est bonne, et l'accueil y est toujours charmant. Au programme de notre repas ce soir là : soupe de potiron, oeuf cocotte au foie gras, petits gris façon grand mère, entrecôte....du classique mais du bon!!
Une adresse sûre dans le quartier quand les abords du canal sont pris d'assaut!

Les Strapontins
16, avenue Richerand
75010 PARIS
01 42 41 94 79

19 mars 2005

Brochettes de printemps



Plusieurs choses à fêter aujourd'hui : la fin de la semaine (j'adore le vendredi!), le début du printemps et l'anniversaire de Catherine. Trois bonnes raisons de se retrouver, et de fêter autour d'un barbecue les premiers rayons de soleil. Ceux là même dont on avait fini par oublier les bienfaits mais qu'on attendait néanmoins avec une impatience grandissante! Barbecue rime pour moi avec brochettes, mais anniversaire obligeant, il me fallait des brochettes un peu plus originales que les sempiternelles "poulet mariné à toutes les sauces". C'est donc Jamie Oliver qui me délivre de ce dilemme en proposant une alliance simple mais délicieuse, de lotte, lard fumé et pain, le tout mariné dans de l'huile d'olive et du romarin. C'est évidemment bien mieux quand le romarin est frais et qu'il est en plus cueilli sur le balcon, qui lui aussi reprend vie avec l'arrivée des beaux jours. Pour rester dans les mêmes saveurs en accompagnement, quelques petites pommes de terre grenailles pré-cuites dans l'eau, arrosées ensuite d'huile dolive et de romarin avant un passage au four. Evidemment dans mon idée, elles auraient dû, tout comme les brochettes d'ailleurs, être cuites sur le barbecue, mais mon optimisme a été rattrapé par un problème de lumière : ben oui, c'est pas parce qu'il commence à faire beau qu'il fait jour jusqu'à dix heures! Tant pis, de toute façon après la première bouteille de champagne, tout le monde était bien incapable de se dévouer pour allumer le barbecue. C'est souvent le problème d'ailleurs! J'avais cru pouvoir le résoudre en demandant à Romain (mon frère) de s'y coller, mais il n'avait pas plus envie que moi de se lancer. On attendra le changement d'heure pour ça!

12 mars 2005

Triptyque tartelettes



Bon, une semaine déjà que je n'ai rien écrit, mais je suis fascinée par tous ces bloggeurs qui arrivent à écrire trois, quatre, cinq fois par semaine, qui cuisinent, font des photos, ont des enfants...etc. Vit-on dans le même fuseau horaire, ou leur journée font-elles le double des miennes? Il faudra qu'on m'explique... Bref, ma semaine a été plutôt calme pourtant, bloquée à la maison en convalescence...Rien de grave mais pour se réconforter une fois que ça va mieux, bien envie de se remettre aux fourneaux et de tenter des expériences inédites. Retour donc aux bonbons et autres gourmandises enfantines : la boîte de (20) kinder sous le nez, je me demande ce que je vais bien pouvoir en faire, à part :

  1. les regarder et baver
  2. les dévorer bêtement et culpabiliser
  3. les transformer et les dévorer mais avoir l'impression que c'est moins grave!

J'opte donc pour la troisième solution et le nez toujours fourré dans mon obsession du moment, Trish Deseine, je décide de les faire fondre dans de la crème liquide pour en faire une mousse (l'originial de la recette emploie des After Eight...je me dis que ce n'est pas pire!). Quand je goûte, je trouve ça vraiment très sucré, je me rappelle donc la recette de Brownie au Cream Cheese de Nigella Lawson (une autre de mes idoles), et décide d'ajouter à ma mixture un Carré Frais. Je ne sais pas si c'est parce que je suis en convalescence, mais je trouve ça très bon! Je me dis néanmoins que manger cette mousse à la cuillère risque être ecoeurant...Je pense donc à ma pâte brisée qui m'attend au congélateur, et me lance dans la confection de mini-tartes (parce que je redoute encore le côté ecoeure!). Comme je n'ai pas le matériel adequat, tout cela prend du temps : démonter mes tasses à café, graisser et fariner le cul de la tasse, découper des ronds de pâte à la taille, et recouvrir le fond de ma tasse. Faire cuire (le verre au four ne casse pas) et garnir de la mixture. Mmmm, c'est bon d'être malade!
Pour les autre mini-tartelettes, j'ai fini des restes du frigo : un peu de ricotta, des anchois, des tomates-cerises, et hop, une mini-pizza parfaite à l'heure de l'apéro! Et pour clôre le tout, des citrons verts qu'on avait achété en grande quantité au marché de Belleville et qui trainaient (que faire de deux kilos de citrons verts...je vous le demande!), et voilà une tartelette citron vert/lait concentré pour contraster avec l'acidité du citron, et voilà un dessert frais et agréable!

06 mars 2005

Sideways



Pinot Vs Merlot
Si vous n’avez pas encore vu Sideways, courrez-y ! Ce film raconte la virée de deux amis à travers les vignobles californiens. Que vous soyiez profanes en matière d'oenologie ou pas, vous ne resterez pas insensibles au périple de ces deux personnages attachants que tout oppose. Et vous vous délecterez de ce langage propre aux connaisseurs: la façon qu’à Miles de parler du vin, de le sentir, de le goûter vous donnera irrémédiablement envie de vous jeter un verre de Pinot Noir sur le premier zinc venu à la fin de la projection.
Il est donc question ici de l'ensemble des vins californiens: Merlot, Pinot, Chardonnay, Cabernet, Syrah…mais il paraît que depuis sa sortie en salles aux Etats Unis, les ventes de Pinot ont explosé, au détriment de celles du Merlot qui souffre de la mauvaise pub qui lui est faite dans le film.

Miles, le personnage à l'origine de cette virée en terres vinicoles se lance en effet dans une diatribe irrésistible contre le Merlot, arguant même que le simple fait d'en boire pourrait lui gâcher la soirée pourtant prévue en bonne compagnie.
Le film est drôle, sensible, et c'est une vision loin des clichés habituels du cinéma américain en général et de la Californie en particulier.

Soirée Raclette



Il y a quelques règles incontournables à respecter pour faire de votre soirée raclette une soirée réussie.
  • Première règle : le climat. Attendez qu’il fasse –10°C, qu’il neige, qu’il vente, qu’il verglasse, vous réveillerez chez vos convives un vague souvenir de vacances au ski, idée aussi indissociable de la raclette que la caïpirinha du Brésil !
    Pour ce qui est des conditions climatiques actuelles, aucun souci, ça fait un mois qu’on pourrait faire une raclette tous les soirs. Mais là, vous risqueriez de reproduire l’expérience de Super Size Me version raclette…attention
    les dégâts ! Je vous invite à ce sjuet à consulter le blog Les Culino-Tests de Miam où Caroline tente l’expérience inverse intitulée Minimize Me… !
  • Deuxième règle : si vous avez un studio, vous devez vous organiser avec vos amis pour tirer au sort l’endroit où aura lieu la raclette…que celui qui ait l’appareil ne soit pas toujours celui contraint de dormir dans l’appareil à raclette. Et oui, la raclette c’est bon mais ça sent fort, très fort ! !
  • Troisième règle : si dans la liste des ingrédients proposés figurent des œufs de caille, sachez qu’il y a une ou deux précautions à respecter pour éviter de repeindre votre appart’ avec cette denrée. Il faut le casser d’un coup sec et ferme, car l’œuf de caille ne se casse pas aussi facilement qu'un oeuf de poule. Il nous a semblé détecter la présence d’une sorte de peau retorse sous la coquille, à l'origine de cette difficulté. Si vous ne suivez pas ces indications, l’œuf explose littéralement entre vos doigts et le blanc jaillit de façon incontrôlée ! Evidemment c'est du vécu!
  • Quatrième règle : banissez l’eau ce soir, et préférez le vin (rouge ou blanc, le débat reste entier), vous éviterez au fromage de former un magma indigeste dans votre estomac !

Allez c’est parti, enlevez votre pull (ça chauffe tout ça !), dégainez votre mini poële, et régalez vous !

25 février 2005

Régression Bonbon!




Voilà ce qu'il reste du paquet de fraises Tagada dévoré hier devant l'émission Envoyé Spécial et le sujet consacré au "Bonbon pêché mignon", où il était question de la nouvelle tendance "régression" des grandes tables ou chefs connus (à l'image de Trish Deseine dont le dernier livre est entièrement consacré aux bonbons).
Je me considère effectivement de cette génération dont parlait le reportage hier, celle des trentenaires qui adore les fraises Tagada, les bananes, les bouteilles de Coca, les chamallows et tant d'autres...Je les grignote exclusivement au cinéma ou en voiture avec mon frère. Souvenirs d'enfants obligent, nous avons l'habitude d'acheter des bonbons avant chaque long trajet en voiture, ce que ma belle soeur trouve toujours aussi incompréhensible, elle qui est plutôt salé que sucré, et qui surtout doute de l'âge de son mari quand elle nous voit nous disputer le dernier crocodile ou être tentés d'en racheter à la première aire d'autoroute venue!
Mais je dois préciser pour notre défense devant ce comportement plus que régressif, que notre mère a sa part de responsabilité dans cette addiction. Nous arrivions petits, à lui soutirer quelque menue monnaie pour l'achat de friandises à la seule et unique condition que nous partagions avec elle notre butin : "ramenez moi des réglisses fourrés et des fraises!"
Je suis depuis une inconditionnelle des bonbons et avais commandé dès que possible le livre de Trish, mais je recule quand même devant les recettes à whatmille calories! Comme le disait un nutritionniste hier, les bonbons amènent une quantité si élevée de sucre dans l'organisme qu'il n'a comme seule fonction de permettre à la graisse de s'accrocher sur nous plus facilement....Et quand je vois dans les recettes qu'il faut mélanger ces bonbons à de la crème fraîche ou du mascarpone, je crains que mon plaisir ne soit entâché par la culpabilité aigüe de cette quantité de graisse ingurgitée!!!! Pour ma défense encore, et toujours dans la veine généalogique, je précise également que la boîte à bonbons de ma grand-mère renferme quantité des immuables pastilles Vichy! Nous illustrons donc avec ces trois générations (mamie, maman et fifille) ce qu'ils expliquaient hier dans Envoyé Spécial : à chaque génération son bonbon! Autant il ne me viendrait jamais à l'esprit d'acheter des pastilles Vichy, autant j'adore en manger chez ma grand-mère (dont ce n'est pas la seule spécialité culinaire....mais j'aurai l'occasion d'en reparler!).
Allez, j'arrête là, je pars en Dordogne ce soir, donc si vous avez suivi, vous comprendrez qu'un long trajet m'attend et je dois donc vous laisser pour faire le plein de bonbons!

24 février 2005

Ensemble, c'est tout


Un grand coup de coeur pour le dernier livre d'Anna Gavalda, "Ensemble c'est tout"! Un choix qui peut paraître très consensuel, mais c'est le problème avec les auteurs qui font l'unanimité auprès du public, ils sont bien (trop) souvent décriés par l'intelligentsia. Comme si, dès que le public adhère, la critique rejette avec cette condescendence propre aux "bien-penseurs". Bref, ce livre se boit comme du petit lait pour plusieurs raisons : d'abord l'histoire, basée sur quatre personnages attachants, et sur les rapports à la cuisine de deux des personnages : l'un cuisinier, l'autre plus ou moins anorexique (même si le mot n'est jamais prononcé). Ce qui nous vaut des passages flamboyants sur la préparation de petits plats de l'un pour l'autre, sur l'effervescence des cuisines d'un restaurant un soir de réveillon, sur la description de pique nique improvisés, et aussi des constats certainement réalistes sur le dur métier de cuisinier!
A dévorer de toute urgence!

19 février 2005

Premier Message

Et voilà, c'est mon tour de me lancer et d'entrer dans la famille (nombreuse) des food bloggeurs!
Alors bien sûr, j'ai d'abord commencé par regarder frénétiquement ce que faisaient les uns et les autres (et les inévitables Chocolate&Zucchini et C'est moi qui l'ai fait ), par compulser maladivement mes livres de recettes préférés pour faire une entrée fracassante dans ce nouveau monde et finalement je me lance avant même d'avoir la moindre idée de ce dont je vais parler ou de ce que je vais cuisiner aujourd'hui et demain pour vous montrer la plus belle photo de mes exploits!
Evidemment comme le créneau commence à être connu je me suis posé la question de savoir comment j'allais pouvoir me différencier de tout ce qui existe déjà, mais j'ai renoncé à un quelconque "plan marketing" pour entrer tel quel dans la communauté sans aucune idée préconçue si ce n'est bien sûr de partager cette passion : la cuisine, la bonne bouffe, les bons restos, les bonnes feuilles (culinaires ou pas)....