08 octobre 2005

Méli mélo sont dans un bâteau



Après la pêche, voici ce que nous avons fait des achats faits sous la halle de Chatelaillon, où les bancs de poissons rivalisent de fraîcheur.
Ce méli-mélo de poissons ainsi nommé dans un supplément cuisine de Marie-Claire, est composé de saumon et lotte. Coupés en fines tanches (le mieux pour ça est de mettre le poisson une demi-heure au congélateur), les poissons marinent ensuite pendant le même temps (au minimum) dans de l'huile d'olive, du citron et des herbes fraîches (ici, aneth et persil). Pour agrémenter le décor et le goût, quelques poivrons sans peau, sont ajoutés juste avant de passer à table.
Et voilà, cette fois c'est sûr les vacances sont finies, mais quel régal!

06 octobre 2005

Coquillages et crustacés sur la plage...



Et oui la plage est abandonnée, nous sommes fin septembre à Chatelaillon (station balnéaire au sud de La Rochelle), et les estivants sont tous au boulot, à l'école, à la crèche...
Pendant ce temps d'autres profitent d'une plage déserte pour partir ramasser ce que les grandes marées auront laissé dans les eaux argileuses de cette anse. Une fois passée la sensation diversement appréciée selon les pêcheurs, de mettre les pieds dans la glaise verdâtre (vous aurez compris que je fais partie de ceux que cette sensation rebute de prime abord), vous n'avez plus qu'à enfoncer votre couteau, votre épuisette ou vos p'tites mains pour ramasser palourdes, huîtres, crevettes ou bigorneaux.

Je ne connaissais rien à la technique de la pêche aux palourdes mais les autochtones ne sont pas toujours avares de confidences et dévoilent volontiers leurs secrets aux touristes novices.
Alors si ça intéresse quelqu'un pour ses prochaines vacances, sachez qu'il faut répérer le trou formé dans le sable (sortez les microscopes, c'est un tout petit trou!), et enfoncer le couteau à cet endroit pour récupérer votre palourde. Et si elles sont trop petites, laissez les pour un prochain passage...

Les crevettes, elles, se pêchent avec une sorte d'immense épuisette qu'il faut faire glisser à la surface de l'eau. Et hops, les crevettes sont prises dans les mailles du filet mais c'est pareil ici, on laisse les plus petites reprendre le large.

Pour les huîtres, il vaut mieux s'armer d'une bonne paire de gants, car elles s'accrochent de toute leur coquille sur des sédiments (?), dans le parc abandonné et donc ouvert aux pêcheurs du dimanche! En prime si vous avez de la chance, vous pourrez trouver, collés à leur coquille, des bigourneaux qui participeront à l'apéro iodé d'un séjour en bord de mer.




Comme les crevettes étaient vraiment petites, malgré le tri, et que le "dépiotage" est un art réservé aux seuls super-patients, nous avons décidé de les mixer (entières, têtes et moustaches comprises) avec du beurre salé. Il manquait des herbes aromatiques mais j'imagine que de la ciboulette ou du persil feraient très bien l'affaire.
Un conseil : mixer au maximum parce que les moustaches s'accrochent à la gorge de façon plutôt désagréable!

Les bigorneaux doivent être cuits au court bouillon avec un bon bouquet garni, des épices (clou de girofle, piments...) et les palourdes se dégustent crues avec un filet de citron.

Pour le reste, imaginez que vous êtes devant un beau coucher de soleil, la brise vous chatouille les narines...et voilà vous y êtes à Chatelaillon!