Voilà ce qu'il reste du paquet de fraises Tagada dévoré hier devant l'émission Envoyé Spécial et le sujet consacré au "Bonbon pêché mignon", où il était question de la nouvelle tendance "régression" des grandes tables ou chefs connus (à l'image de Trish Deseine dont le dernier livre est entièrement consacré aux bonbons).
Je me considère effectivement de cette génération dont parlait le reportage hier, celle des trentenaires qui adore les fraises Tagada, les bananes, les bouteilles de Coca, les chamallows et tant d'autres...Je les grignote exclusivement au cinéma ou en voiture avec mon frère. Souvenirs d'enfants obligent, nous avons l'habitude d'acheter des bonbons avant chaque long trajet en voiture, ce que ma belle soeur trouve toujours aussi incompréhensible, elle qui est plutôt salé que sucré, et qui surtout doute de l'âge de son mari quand elle nous voit nous disputer le dernier crocodile ou être tentés d'en racheter à la première aire d'autoroute venue!
Mais je dois préciser pour notre défense devant ce comportement plus que régressif, que notre mère a sa part de responsabilité dans cette addiction. Nous arrivions petits, à lui soutirer quelque menue monnaie pour l'achat de friandises à la seule et unique condition que nous partagions avec elle notre butin : "ramenez moi des réglisses fourrés et des fraises!"
Je suis depuis une inconditionnelle des bonbons et avais commandé dès que possible le livre de Trish, mais je recule quand même devant les recettes à whatmille calories! Comme le disait un nutritionniste hier, les bonbons amènent une quantité si élevée de sucre dans l'organisme qu'il n'a comme seule fonction de permettre à la graisse de s'accrocher sur nous plus facilement....Et quand je vois dans les recettes qu'il faut mélanger ces bonbons à de la crème fraîche ou du mascarpone, je crains que mon plaisir ne soit entâché par la culpabilité aigüe de cette quantité de graisse ingurgitée!!!! Pour ma défense encore, et toujours dans la veine généalogique, je précise également que la boîte à bonbons de ma grand-mère renferme quantité des immuables pastilles Vichy! Nous illustrons donc avec ces trois générations (mamie, maman et fifille) ce qu'ils expliquaient hier dans Envoyé Spécial : à chaque génération son bonbon! Autant il ne me viendrait jamais à l'esprit d'acheter des pastilles Vichy, autant j'adore en manger chez ma grand-mère (dont ce n'est pas la seule spécialité culinaire....mais j'aurai l'occasion d'en reparler!).
Allez, j'arrête là, je pars en Dordogne ce soir, donc si vous avez suivi, vous comprendrez qu'un long trajet m'attend et je dois donc vous laisser pour faire le plein de bonbons!
Allez, j'arrête là, je pars en Dordogne ce soir, donc si vous avez suivi, vous comprendrez qu'un long trajet m'attend et je dois donc vous laisser pour faire le plein de bonbons!