21 novembre 2006

Soirée vin chaud

Gâteau d'anniv'
Il m'a fallu plus d'une semaine pour faire ce billet, mais c'est aussi le temps qu'il m'a fallu pour me remettre de cette entrée en trentaine...On ne dirait pas, mais c'est du boulot de vieillir, et de tenter de le faire dignement...Enfin ce que je nomme de digne ne rallierait pas les foules, ni le Petit Robert. Mais il me fallait pour ça et pour m'aider à souffler toutes ces bougies, qui n'étaient finalement que deux!, du monde, enfin mon monde. Alors voilà une fois les invitations lancées, il a fallu s'organiser pour accueillir, nourrir et abreuver mes potes. Bilan des courses : 35 personnes dans 30 m2, 20 bouteilles de champ', 5 litres de vin chaud, 50 binouzes, 50 muffins, 3 gâteaux....et j'en passe.

La tactique pour faire entrer tout ce monde dans si peu de place consiste non seulement à pousser le maximum de meubles et inciter les fumeurs, dont je suis encore, après une tentative d'arrêt avortée, à se geler dehors pour satisfaire leurs envies (manies?!). Mais et c'est là toute l'ingéniosité de l'affaire, faire du vin chaud pour leur permettre de se réchauffer en fumant, les incite doublement à accepter le deal!
Alors voilà, le soir du 11 novembre, tout le monde sur balcon, à boire du vin chaud, c'est un avant goût du ski.

Pour ce qui est du vrai manger, je m'y suis prise une semaine à l'avance, et tous les soirs, je me mettais aux muffins, ben oui avec une seule plaque de 8 muffins, il m'a fallu quelques soirs pour arriver à bout de la cinquantaine que je m'étais fixée. Et puis, tout le monde au congèl, avant décongélation le jour dit. Pareil pour le cake tout cochon du livre du même nom, et pour la terrine de courgettes, mais ici le résultat n'est pas terrible, ça baigne un peu dans l'eau...!

Avec ça, une salade de pâtes automnale, nécessaire et salvatrice pour combler le p'tit creux de milieu de soirée, et des copines sympas qui amènent qui une pizza végétarienne démente, un crumble de tomates, un pain de poisson, et voilà une affaire emballée. Pour le dessert, j'ai fait appel aux spécialistes, tant et si bien que je n'ai même pas eu le temps de goûter le Pithiviers d'Helenka...mais j'en ai entendu dire le plus grand bien!

En photo ici, une genoise aux ananas et caramel, dont il est resté un gâteau entier, que je me suis enfilée toute seule (ou presque!) comme une grande!

Voilà, l'affaire est pliée, il ne me reste plus qu'à décider du chef chez qui je vais aller manger avec tous les bons sous récoltés! Z'êtes fous, d'ailleurs, que vais-je faire de tout ça....?!

Anniv

Pour les recettes :

Le vrai cake charcutier (Cochon & Fils, Stéphane Reynaud)

100 g de lardons fumés
100 g de jambon blanc
100 g de chorizo piquant
100 g de jambon sec
3 échalottes
300 g de farine
1 sachet de levure chimique
4 oeufs
10 cl de vin blanc
20 cl de lait entier
Huile d'olive

Eplucher, laver les échalottes, puis les faire dorer dans l'huile d'olive. Tamiser la farine, ajouter les oeufs, la levure, le vin blanc, le lait et 2 cuillères à soupes d'huile d'olive.
Couper grossièrement les viandes, les incorporer au mélange fariné. Ajouter les échalottes grillées. Beurrer et fariner un moule à cake puis y verser le mélange. Cuire 45 mn à 160°.

La salade de pâtes automnale

100 g de pâtes par personne
De la courge, en fonction du poids de pâtes
Des oignons rouges
Des gousses d'ail
Du romarin, frais si possible
Des lardons
Des noix

Détailler la courge en cube de 2 cm sur 2, découper les oignons en rondelles et couper grossièrement le romarin. Faire cuire au four la courge que vous aurez recouvert des rondelles d'oignon, des gousses d'ail en chemise et du romarin. La courge est cuite quand elle est tendre! Sortez l'ail de sa chemise et mélanger la au reste du plat.
Faire cuire les pâtes, et les rafraîchir à l'eau froide. Faire revenir les lardons, les laisser refroidir. Mélanger ensemble les pâtes, la courge (refroidie aussi), les lardons et les noix.

Les muffins, adaptables à merci: goût pesto (1 pot entier), au mélange tout prêt poivron aubergine...; la terrine aux courgettes; le vin chaud c'est bon quand c'est chaud, alors faites vous prêter un chaudron magique qui tient tout au chaud.

01 novembre 2006

Journée à la noix

Tarte-aux-noix

Journée à la noix, parce qu'aujourd'hui c'est le 1er novembre, et hier pour la première fois, on m'a souhaité un "bon 1er novembre"....Drôle d'idée non, de souhaiter une bonne "fête des morts"...Plus que "bon", le 1er novembre me rappelle surtout des pélérinages au cimetière sous un vent forcément glacial où nous allions "dire bonjour" à des gens que nous n'avions même jamais connus.
Ouf, les traditions familiales étant moins rigides au fil des années, on ne prend plus la peine de sacrifier à cette tradition déprimante, mais il reste de ces souvenirs l'image d'une journée forcément glauque.
Aujourd'hui pourtant il fait beau, et la journée s'annonce plutôt sympa : pas de boulot, des invités ce soir et peut être un saut au Salon du chocolat!

Rien de mieux non plus pour se remonter le moral qu'un bout de tarte aux noix, ni du Périgord, ni de Corrèze, mais j'imagine bien mon pôpa et ma grand tante s'en partager un bout. Ils feraient bien, car même si elle n'est pas très photogénique, mmmmh, elle est bonne! La recette ici.

Bon allez je file, parce que pour répondre à Gracianne, je suis en ce moment très (pré)occupée par la préparation d'une fiesta de trentenaire, et qu'il va bien falloir que je nourrisse et abreuve mes 40 invités! Sans compter qu'il va falloir les faire tenir dans 30m2!!

11 octobre 2006

Le caramel au gâteau


Gâteau d'anniv



Voilà un
gâteau qui m'avait tapé dans l'oeil chez Lilizen, parce que je cherchais un truc nouveau à faire pour fêter dignement l'anniversaire de mon frère, et aussi parce qu'il y était question de caramel au beurre salé. Ma première tentative de faire du caramel ayant lamentablement échoué au fond d'une poubelle, il fallait que je (me) prouve que ce n'était pas qu'une question de vielle casserole ou de plaques chauffantes!...de toujours bonnes excuses quand on rate quelque chose, et qu'on se prend à rêver d'une cuisine de chef!
Bref, j'ai re-échoué à la première tentative, mais les suivantes ont été les bonnes, et je ne regrette pas cet acharnement....ce caramel au beurre salé est dément! Enfin, je pense que la satisfaction de l'avoir fait le rend encore meilleur, mais quand même, je pense refaire le gâteau uniquement pour avoir le plaisir de replonger ma cuillère au fond du surplus de ganache.


Caramel-Salé

La recette est chez Gastronomades....et le caramel est dans mon frigo....plus pour longtemps!

01 octobre 2006

La vue de ma fenêtre

Vue de ma fenêtre


Quoi de mieux pour renouer avec ce blog laissé à l'abandon, qu'un petit jeu initié par Anne de Papilles et Pupilles qui nous propose de lui envoyer une vue de nos fenêtres. Voici donc ce que je vois de chez moi, à Paris dans le 10ème arrondissement.

27 juillet 2006

Ananas au Rhum

'Fait trop chaud pour travailler, 'fait trop chaud pour faire la cuisine....mais 'fait jamais trop chaud pour goûter les recettes de Mamie.

Alors, en voilà une bien sympa, bien qu'un peu alcoolisée, mais il suffit de doser à son goût. Ma grand-mère, qui ne raterait pour rien au monde son petit apéro du vendredi avec les copines, et celui du dimanche de retour de la messe (voilà l'effet que ça fait d'y aller!!) me répondait donc quand j'ai osé émettre cet avis : "mais tu n'y connais rien, c'est bien meilleur quand il y a beaucoup de rhum!"
Ah bon....
Si c'était du champagne, de la bière ou du vin, je dis pas, j'en mettrai plein, mais les alcools forts, ben moi, depuis mes soirées lycée, j'peux plus, allez donc savoir pourquoi!! Ceci dit je ne recommande pas de modifier la recette hein, parce que bière et ananas, je ne sais pas pourquoi, mais je le sens pas trop!

Pour la recette, c'est simple : allez chez Mamie, attendez que le dimanche soir arrivant elle vous prépare "le" paquet : une boite de pâté maison of course, une boule de pain de campagne (parce qu'à Paris ils, ne doivent pas les faire aussi bien), un pot de confiture, quelque tranches de jambon, renoncez aux fromage de chèvre en faisant jouer votre sixième sens qui avait décélé qu'il n'y aurait pas de clim' pendant 4 heures dans le train, et un pot d'ananas macéré au rhum.
Petit conseil préalable pour cette recette : partez léger, vous rentrerez chargé c'est inévitable.

De retour chez vous, invitez quelques amis, achetez de la glace à la vanille, et servez quelques boules arrosées de votre ananas au rhum. Attendez les compliments et transmettez le lendemain au téléphone!

La "vraie" recette suit...

Pour ceux qui ont été patients, voilà la recette :

-2 ananas
-autant de sucre que le poids des ananas préparés
-une ou deux gousses de vanille
-du rhum

Préparer les ananas : les peler, dégager la branche centrale ligneuse, les couper en tranches et les peser.
Les couvrir du même poids de sucre, et les laisser macérer dans le sucre. Les faire cuire ensuite comme pour une confiture mais un peu moins longtemps.
Dégager les morceaux d'ananas de leur sirop de cuisson et les isoler les uns des autres pour qu'ils ne se collent pas.

Disposer les morceaux d'ananas dans des pots à confiture et recouvrir de rhum. Ajouter la gousse de vanille, paratgée dans le sens de la longueur et coupée en morceaux.

Laisser macérer quelques jours avant de consommer.

29 juin 2006

Gaspacho de pastèque

Plusieurs inspirations pour cette recette : d'abord un fair play (de façade uniquement!) de spectatrice de coupe du monde qui me fait rendre hommage à ces pov' malheureux d'espagnols, ensuite une recette de Ooishigal qui avait mélangé fraises et chèvre, et enfin la salade vainqueur de l'été dernier, réincarnée pour l'occasion en gaspacho et succomber aussi à la mode de la hypitude!

La recette toute simple est à ajuster selon la maturité de la pastèque, et selon votre goût (plus ou moins sucré, plus ou moins vinaigré...)

Pour 4 verres :

- une demi-pastèque
- de l'huile d'olive
- du vinaigre de Xerès
- du vinaigre de cidre
- un oignon rouge
- du basilic
- de la fleur de sel et du poivre
- de la féta ou tout autre fromage de chèvre

Mixez la pastèque, l'oignon, le basilic. Ajoutez l'huile d'olive, et les vinaigres à votre convenance.
Salez, poivrez, laissez reposer au frais 2 heures, et ajoutez avant de servir une lichette de fromage et une feuille de basilic entière.

Je vous laisse, il faut que je prépare ma caïpirinha de samedi pour être raccord avec le repas de Doriannn!

PS : j'ai servi ce gaspacho à dose homéopathique comme la photo l'atteste, mais les proportions indiquées ici ont été revues à la hausse!

09 juin 2006

Les mille recettes du Cheesecake

Cheesecake


J'avais ramené de New York, outre de très bons souvenirs, quelques Graham Crackers, en vue d'étancher ma faim monomaniaque de Cheesecake et de poursuivre un peu les vacances. Et puis, la reprise, les premiers rayons de soleil, les premiers apéros et dîners en terrasse, les premiers barbecues, m'ont poussé loin des fourneaux, renvoyant mon délire maniaque au fond des limbes. Mais quand il a resurgi, mes Graham Crackers étaient toujours là, et mon envie de Cheesecake aussi.

Voilà donc sous vos yeux (non ébahis si j'en crois le nombre de billets dont le Cheesecake a fait l'objet ces derniers mois) un de mes essais...

Si l'on en croit également la variété de recettes existantes pour le même gâteau, on ne s'étonnera pas non plus de ne pas retrouver exactement le même goût à chaque fois.
J'ai donc testé plusieurs versions sans vraiment retrouver pour l'instant le goût incomparable du cheesecake new yorkais...Est-ce mon esprit empreint de nostalgie, ou ma "personal touch" défaillante qui me donnent cette impression? Toujours est-il que je ne suis pas entièrment satisfaite de ce que j'ai fait. Il me semble que mes cheesecakes manquent de "légéreté aérienne", celle-là même qui me laissait croire que manger du cheesecake était bon pour le régime pré-estival!

Je vais continuer activement mes recherches et vous livrerais le fruit de mes réflexions cet été, quand tout le monde sera parti à la plage. Moi, je ne rentrerai peut être plus dans mon maillot, mais detiendrai THE perfect recette du Cheesecake!

L'essai photographié est tiré du blog C'est moi qui l'ai fait.

16 mai 2006

Des livres de cuisine retardataires!

Déborah des Agapes a lancé un questionnaire il y a....3 mois (déjà!) et elle a (déjà!) eu le temps d'en faire la généalogie tandis que moi, je n'avais pas (encore!) pris le temps d'y répondre.
Ouf, c'est chose faite, et je vais retrouver ma branche dans cet arbre, même si ma descendance risque d'être inexistante...!

  • Quel livre conseillerez vous à un débutant?

Comme Sandra, je suis une Jamie Oliver's addict, et c'est son premier bouquin La Cuisine de Jamie que je conseillerais pour débuter. Sa coupe tellement eighties laisse croire qu'il l'a écrit y'a 20 ans, mais ne vous laissez pas berner!
Ce petit détail mis à part, les recettes de ce livre sont faciles tout en étant inventives, claires avec ce qu'il faut de doutes pour vous laissez l'impression d'être créatif, et le livre est pratique : ni trop grand, ni trop lourd, ni trop chic pour laisser traîner dans une cuisine de débutant!

  • Quel est le livre que j'aimerais partager avec d'autres amateurs éclairés ?

Je suis toujours très tentée d'acheter des bouquins mais n'en achète finalement que peu, me disant toujours que j'ai déjà des tonnes de recettes à tester par ailleurs avant d'en racheter un. Je vais prendre la question à l'envers, et citer le "Légumes Faciles" de Marabout, que des conseils d'amateurs éclairés m'ont convaincue d'acheter!

  • Quel est votre livre de cuisine fétiche, celui que vous emporteriez avec vous sur une île déserte?

Ben, je ne sais pas mais comment pourrais-je cuisiner sur une île déserte?? J'emporterai plutôt les DVD de "Très chasse, très pêche" pour avoir une chance de survivre et de me nourrir! Et puis d'ailleurs ceux qui regardent Lost savent bien qu'on ne mange pas sur une île déserte, on essaie juste d'échapper à l'ours blanc!

  • Une déception?

Quand tout le monde loue et adore le Tentations de Conticini, je vais faire le vilain petit canard, et dire qu'il m'a déçue. Je n'ai pas testé grand chose, que du salé pour tout dire, et les recettes m'ont parfois franchement déçue (la crème de coquilles saint jacques au saint marcellin, pouah!), ou parfois fait faire beaucoup trop de choses pour un résultat qui n'était pas la hauteur du temps passé (les feuilletés au chorizo).
Pour être honnête, je dois quand même dire que sa crème de tomates a été la star de nos apéros diners l'été dernier....donc une déception relative, et je pense qu'il faut que je m'attaque au sucré où il semble exceller!

  • Vos derniers achats ou cadeaux en date?

Il s'agit d'un essai, sans recettes ni photos donc ...et pourtant il m'a passionée : "Et si c'était bon? Eloge de la Nouvelle Cuisine" de Jean-Marcel Bouguereau.

Et si c'était bon

L'auteur dresse un état des lieux de l'évolution des goûts, des habitudes alimentaires en France, et s'intéresse à la façon dont les chefs et les critiques réagissent à cela : certains s'endorment sur leurs lauriers traditionnalistes, tandis que d'autres cherchent, inventent, bousculent les poncifs culinaires...Le sous titre en dit long sur la position de l'auteur, et ce n'est donc pas sans parti-pris qu'il nous fait part de ses goûts et dégoûts.

  • Dans ma wish list, il y a...

Le livre d'Hélène Darroze, dont on m'a si bien vanté les recettes que j'en avais la bave aux lèvres!...Par contre niveau lecture, je crains que la taille du livre ne soit pas propice au "bouquinage" au fond du lit...et pourtant c'est ce que je préfère!

28 avril 2006

Restos de Paris à Bordeaux


Pas de cuisine cette semaine, mais une sélection de restos testés et approuvés (ou non), si vous êtes de passage à Paris ou à Bordeaux.
Ce post est un peu réchauffé, je l'avais écrit en début d'année et oublié au fond des drafts, ce qui explique que les produits de saison ne le sont plus maintenant.

  • LA révélation de l'année : Le Baratin, rue Jouye Rouve dans le 20ème. A deux pas de chez moi, mais il m'a fallu 5 ans pour le découvrir. Une chose est sûre je n'attendrai pas 5 années de plus pour y retourner. Nous sommes tombées sous le charme de cette adresse : la cuisine du marché, avec des produits de saison comme on les aime, est impeccable et inventive. Le service est prévenant sans être envahissant, le taulier a l'air ronchon comme il se doit à Paris, mais ne l'est pas quand il s'agit de vous dégoter une table si vous n'avez pas reservé. On vous aide à choisir le vin qui va bien, si comme moi vous aimez ça mais n'y connaissez rien (j'ai souvent bon dos d'être bordelaise, mais ça ne me donne aucune légitimité dans ce domaine!).
    Je n'ai pas de photos de cette soirée, mais des souvenirs exquis de ce pressé de caille aux agrumes et de cette joue de boeuf aux herbes.
  • Dans le genre cuisine de bistrot, Le Café des Musées, est tout aussi recommendable : bons produits, service impec, bon vin. Ici, c'est la côte de cochon noir de Bigorre du genre "qui fond dans la bouche" qui me laisse un souvenir impérissable, mais les oeufs bios aux champignons nétaient pas mal non plus.
  • La Boulangerie, repris cet été par de nouveaux propriétaires, me laissait l'espoir d'une nette amélioration par rapport à ce qui existait avant au même endroit (bof!), mais n'a pas tenu ses promesses. Peut-être un mauvais choix de plats, mais quand la côté de veau farcie contient plus de farce que de côte, et que les desserts de l'hiver sont à base de framboise, on se demande où ils vont faire leur marché!
  • Le Koba : resto japonais, où la propreté est douteuse, mais quiconque a déjà assisté au dépeçages des poulets sur les marchés d'Asie sait bien que nos références en matière d'hygiène alimentaire ne sont pas les mêmes...
    Abstraction faite de ce "détail", la cuisine ne ressemble pas aux éternels restaurants qui n'ont de japonais que le nom. A tenter si vous êtes dans le quartier!
  • Le Pershing Hall, où je n'aurais pas forcément été de moi-même, mais où nous étions conviés par le boulot. J'ouvre une petite parenthèse pour faire mon Mea Culpa. Je m'explique : je m'étais moquée des cadeaux rikiki faits par mon entreprise à Noël, mais il faut avouer qu'entre ce diner et la boîte de macarons Ladurée offerte en plein mois de février, ils se sont bien rattrapés! Fin de la parenthèse.
    Pour revenir au Pershing Hall, il faut aimer l'ambiance branchée tendance Champs Elysées (jeunes gominés à gogo et touristes en goguette), mais le resto vaut le coup : la bouffe est bonne (mais je n'ai aucune idée des prix) et la décoration d'Andrée Putman avec une cour intérieure ornée d'un mur végétal sont encore mieux!
  • La Table du Pêcheur, à Bordeaux. A deux pas de l'Eglise Saint Pierre, un des quartiers de Bordeaux qui a pleinement profité de l'effet tramway, et des travaux menés dans ce vaste plan de réaménagement urbain, se trouve ce resto où la cuisine est entièrement dédiée à la mer. Mettez deux fanas de poissons et crustacés (la mère et la fille), servez leur des plats inventifs et colorés, et vous contentez deux gourmandes, prêtes à affronter le froid et la foule d'un jour de soldes rue Sainte Catherine!

Le Baratin : 3, rue Jouye Rouve - 75020 Paris - Métro Pyrénées ou Belleville - 01 43 49 39 70
Le Café des Musées : 49, rue de Turenne - 75003 Paris - Métro Chemin Vert - 01 42 72 96 17
La Boulangerie : 15, rue des Panoyaux - 75020 Paris - Métro Ménilmontant- 01 43 58 45 45
Le Koba : 7, rue de la Michodière - 75002 Paris - Métro Opéra - 01 43 58 45 45
Le Pershing Hall : 49, rue Pierre Charron - 75008 Paris - Métro Franklin Roosevelt- 01 58 36 58 00

12 avril 2006

De retour de New York

On ne m’avait pas menti, j’ai adoré New York. C’est une ville que l’on a l’impression de déjà connaître avant même d’y avoir été, tant notre culture est imprégnée de films et séries américaines.
J’ai cru croiser Carrie Bradshaw à chaque coin de rues de East Village, apercevoir le fantôme de Truman Capote à Brooklyn, dire bonjour à Tony Soprano depuis Riverside Park, voir Dustin Hoffman courir autour du Reservoir ….
J’ai passé là bas une semaine fabuleuse, les yeux écarquillés devant le moindre écureuil de Central Park, les oreilles aux aguets au passage des voitures de NYPD, le nez plongé dans des cheese cake crémeux, la langue slurpant au fond du verre la dernière goutte de Cosmopolitan, la bouche grande ouverte devant les parts de pizzas taille XXXL, les papilles en émoi à la lecture de la composition du hamburger quasi-quotidien…

Pour parler de ce qui nous intéresse ici, à savoir la bouffe, laissez-moi évacuer dès le début tout quiproquo : je ne vais pas vous raconter par le menu mes repas, car je n'allais pas à New York pour faire le tour des restaurants étoilés.
Je me suis donc plus nourrie parce qu'il fallait bien remplir la machine pour avaler les kilomètres inévitablement parcourus, mais je n'ai pas donné dans le régime "healthy" et équilibré!

J'ai néanmoins découvert une partie de ce qui fait le quotidien alimentaire de nombreux américains et ai ingurgité un nombre incroyable (par rapport à ma moyenne française habituelle!) de hamburgers, pizzas, hot dogs, et autres sandwichs vite avalés, vite oubliés!
Je me suis également découvert une nouvelle passion pour le cheesecake, dont je risque de reparler ici très vite, n'ayant pu m'empêcher de ramener quelques graham crakers dans mes bagages!

Mon seuil de tolérance à la junk food a néanmoins été atteint au bout d’une semaine , et depuis je me jette goulument sur tout ce qui est vert (salade, salade et re-salade) avec une variante rouge les jours de fête (tomates, fraises…) !
Et puis si tout cela est trop monotone, j’ai toujours quelques marshmallows, jelly beans, ou pop corns de réserve pour me rattrapper. Ces emplettes ont été l'occasion d'entrer chez Fairway, supermarché que Liza décrit ici bien mieux que je ne pourrais le faire !


Pour faire un tour rapide de ces pérégrinations new yorkaises, quelques photos :

  • Une devanture EAT
  • Un canolli tout droit sorti de la Pasticceria Ferrara au cœur de Little Italy
  • Le bar de l’Empire Diner à Chelsea
  • Un Cheese Cake élu « le meilleur du séjour » par un jury tout à fait compétent après plusieurs dégustations !
  • Et un cosmopolitan, un !
  • Un étal de poissons dans Chinatown. Je ne saurais vous dire ce qu’il y avait, je ne connaissais pas le tiers des produits !
  • Une devanture d’épicerie Dean & Deluca, enseigne bobo s’il en est !
  • Le comptoir du Johnny Rockets à Greenwich : ambiance Retour vers le futur, avec une déco top fifties !
  • Un pistachio cake au MoMa, dont le prix nous a étouffé plus que le gâteau !

Merci à Julien, Karine & Mia pour ce wonderful séjour!

23 mars 2006

Crème au citron vert et basilic...




...ou comment rattrapper un dessert raté!
J'aurais dû obtenir un sorbet citron vert/basilic, alors que je n'ai obtenu avec la recette indiquée par Jamie dans Oliver's Twist qu'une vague sauce verte et liquide, mais liquide, je ne vous dis que ça!
La faute à mon freezer qui malgré les grands espoirs que j'avais placé en lui ne donne pas les mêmes résultats qu'un congélateur!

Cette recette est donc tout à fait fiable si l'on s'y prend à l'avance, mais ne faites pas comme moi, ne pensez-pas qu'un aller simple au freezer pendant 2 heures suffira à faire durcir votre mixture.
Le problème quand vous avez des invités, c'est que vous ne pouvez décemment pas rester les bras ballants en fin de repas et passer du fromage au café comme si de rien n'était. Il faut alors trouver un stratagème pour non seulement remplacer le dessert initialement prévu, mais aussi, prendre votre plus bel "air de rien" pour camoufler votre ratage.

Je me suis donc sortie de ce mauvais pas en battant ensemble de la crème fleurette et un yaourt pour apporter un peu de consistance à ce dessert, et ai ensuite versé en nappage cette sauce citron vert/basilic. Le mélange s'est finalement avéré presque mieux, le mélange yaourt/crème atténuant le goût trop prégnant du sucre.

Pour réussir cette recette, voici donc ce dont vous avez besoin :
  • 2 verres de sucre en poudre (c'était trop, je n'en mettrai qu'un la prochaine fois)
  • 6-7 citrons verts
  • une botte de basilic réduite en purée (deux possibilités pour ça : mixeur ou pilon).
  • un verre d'eau


Prélevez deux zestes de citrons verts et hachez les finement. Pressez le jus des 6 ou 7 citrons verts (faites en fonction de votre goût pour l'acidité).
Mettez l'eau, le sucre et les zestes sur feux doux jusqu'à frémissement.
Laissez refroidir et incorporez le jus des citrons verts et la purée de basilic.
Passez au chinois et mettez au congélateur pendant deux heures (ou une nuit au freezer).

Servez ce sorbet en formant des quenelles, et décorez avec quelques feuilles de basilic.
Le résultat est divin, entre acidité du citron vert et douceur du basilic, c'est un dessert idéal après un repas copieux.

Je vous laisse sur ces notes printanières, et pars pour une semaine de vacances Outre Atlantique voir si la grosse pomme est aussi magique qu'on le dit.

En attendant, bonne chance à tous ceux qui participent à la septième édition de Blog Appétit!

16 mars 2006

Volcan au chocolat



Le Vésuve n'a qu'à bien se tenir, car Paris a aussi ses volcans, moins dangereux certes, mais à accoutumance garantie!

La coulée de lave au chocolat est voluptueuse, et les pentes enneigées de sucre glace tellement onctueuses. Je m'en vais voir si celles de Meribel le sont aussi, et en attendant vous invite vers une autre Station Gourmande pour la recette de ce délice!


12 mars 2006

Cabillaud en feuilles de bananier



C'est un classique chez moi, et un jour ou l'autre, tous ceux qui sont venus diner y ont eu droit! C'est facile à préparer, très bon (si vous pouvez vous procurer les ingrédients) et ça fait souvent son petit effet. Même ma grand-mère de passage à Paris y a eu droit, et contre toute attente, a trouvé ça très bon!

Alors, plutôt qu'un long discours et si ça vous tente, voilà ce dont vous avez besoin :
  • un bouquet de coriandre
  • 2 citrons verts
  • du gingembre frais
  • 2 ou 3 gousses d'ail
  • de la citronnelle
  • un piment (si vous aimez, moi, je remplace par du tabasco, je contrôle mieux le degré de "pimentation"!
  • une boîte moyenne de lait de coco
  • une rasade (à la Maïté, hein, généreuse la rasade!) de sauce soja
  • 3 cuillères à soupe d'huile de noix
  • des feuilles de bananier
Je fais cette préparation avec du cabillaud, mais tout autre poisson à chair blanche (lotte, aiglefin), ou même du poulet ou du porc doivent faire l'affaire!

Dans un saladier, mélangez ensemble le lait de coco, l'ail écrasé, le gigembre râpé, la sauce soja, l'huile de noix, le jus des deux citrons verts, leurs zestes finement râpés, et la citronnelle détaillée en fines rondelles. Ajoutez la coriandre hâchée, mais gardez quelques brins entiers pour la déco.

Le mieux est de faire ensuite des papillottes avec les feuilles de bananier et de les garnir de votre poisson détaillé en morceaux, et de recouvrir de sauce.
A ce niveau de la recette, je ruse un peu, n'ayant jamais réussi à faire des papillotes avec les feuilles de bananier (il faut dans l'idéal les ramollir jusqu'à ce qu'elles changent de couleur, sur les feux du gaz....mais quand vous n'avez pas de gaz, ben vous faites comme moi!). Je pose donc une grande feuille de bananier dans un plat allant au four, et découpe de petits carrés de feuilles sur lesquels je pose chaque portion de poisson recouverte de sauce. Recouvrez ensuite chaque portion par un autre morceau de feuille de bananier.

Enfournez à 200° pendant 15-20 minutes. Servez avec du riz thaï ou du riz sauvage, et mmmh, sentez moi ça, vous êtes en Thaïlande devant une plage bordée de cocotiers!!

07 mars 2006

Blog Meme

Elvira m'a transmis ce questionnaire il y a quelques jours (semaines plus probablement) et j'y réponds donc aujourd'hui avec le délai habituel...
A propos de délai, je sais qu'un autre questionnaire m'attend, je vais m'y mettre!

1-Comment avez-vous découvert les blogs culinaires?

En formation professionnelle, j'entends pour la première fois parler de blog. Le formateur nous invite à créer le notre juste pour nous en montrer les fonctionnalités. Je suis au début plutôt sceptique sur l'intérêt de raconter sa vie sur le web, mais ma curiosité s'en trouve finalement comblée : plus facile de lire en ligne la vie des uns et des autres que de se dévisser la tête pour écouter des conversations dans le métro ou au resto (un de mes passe-temps favori!) Après cette formation je me renseigne, lis quelques articles et entends parler de Chocolate and Zucchini, qui me dirigera naturellement vers les autres blogs de cuisine qui présentent donc deux intérêts pour moi : lire des recettes de cuisine (un autre des mes passe-temps) et pouvoir m'immiscer dans la vie de parfaits inconnus en y étant autorisée!

2-Quel blog vous a le plus inspiré au début de votre aventure? Quel est celui qui vous a permis de dire "moi aussi jai envie!"?

Un peu flemmarde pour lire en anglais, et surtout parce que les dosages ne me sont pas du tout familiers : cup, tablespoon, teaspoon, stick...pff!, j'ai profité des liens français indiqués par Clotilde et ai donc atterri le plus naturellement du monde sur le blog de Pascale. De fil en aiguille, j'ai visité beaucoup d'autres blogs, dont quelques indispensables et surtout pionniers en la matière : Elvira, Cléa, Estelle, Caroline, Nawal et j'en passe.

3-Pourquoi vous vous êtes lancée dans l'aventure?

Une conscience professionnelle particulièrement développée, et l'envie de mettre en pratique ces choses apprises en formation, bien sûr! En réalité, j'ai plus pensé au bien être de mon entourage que je devais parfois soûler avec ces histoires de cuisine, de recettes, de bons plans restos! Je me suis donc engouffrée dans la brèche en pensant qu'il y avait des gens comme moi (ouf!) sur qui je pourrais déverser ma névrose, et qui pourraient en plus prendre plaisir à lire ça : le blog, mieux qu'une psychanalyse!

4-Comment et pourquoi avez vous choisi ce nom pour votre blog?

J'ai gardé le nom que j'avais choisi dans cette salle de formation pour le moins anonyme, et je ne pensais pas à l'époque que ce nom de blog devrait avoir un vrai sens! Pour être honnête aussi, quand j'ai décidé de me lancer, je ne savais pas si je pouvais changer le nom du blog...et au final il me ressemble, puisqu'il est bête comme un chou et que je ne peux pas l'oublier!

5-Petit bilan personnel : ce que le blog vous apporte etc...

Je trouve que ces amitiés ou connaissances virtuelles ont beaucoup de charme : on ne sait pas vraiment à qui l'on parle mais on a la sensation de connaître les gens à travers ce qu'ils écrivent. C'est un peu le même jeu que s'imaginer la vie des gens lorsqu'on capte des bribes de conversation dans un lieu public! Côté technique, beaucoup de mes réticences s'évaporent depuis ce blog...J'ai beaucoup moins peur d'un appareil photo numérique (ouhlala comme ça a l'air fragile et minuscule dans mes grandes mains maladroites!), d'un cordon, d'un câble informatique ou encore de photoshop...(Bon, par contre je ne sais toujours pas faire marcher un magnétoscope, donc Virginie j'espère que l'enregistrement de Thalassa a marché!)

Hélène si tu n'as pas répondu à ce questionnaire, il est pour toi celui-là!

22 février 2006

De retour de Berlin

Je vous passerai les éternels Bretzels, vus déjà sous toutes les coutures à la dernière édition du KikiveutKivientcuisiner, les curry würst que nous n'avons pas eu le temps (ou l'audace) de goûter, et l'idée préconçue selon laquelle les allemands ne mangent que de la choucroute...! Non, mais pour rester dans le cliché, nous avons pu constater qu'ils mangent du choux et du jarret de porc, des foies de volailles, qu'ils servent des brunchs top garnis, et qu'ils boivent de la bière. Enfin, c'est du moins un échantillon de ce que nous avons goûté ! Quelques photos de ce week end sous la neige, où chaque arrêt au bar, à la boulangerie ou au resto était salvateur pour nos pieds et mains gelés!




19 février 2006

Un an déjà!


Une fois n'est pas coutume, deux posts en deux jours...mais la circonstance est un peu exceptionnelle puisque ce blog a un an aujourd'hui!

Fêtons ça avec un dessert express : cottage cheese à la compote de clémentines et amandes grillées. Il faut aimer le contraste sucré/salé, car le cottage cheese n'est pas l'allié évident des desserts, mais sa texture "granuleuse" est intéressante avec le fondant des clémentines et le croquant des amandes effilées.

Je ne vais pas me lancer dans le bilan circonstancié de cette année passée avec ce blog, mais comme le veut la coutume, remercier celles et ceux qui passent la tête dans cette fenêtre de temps à autre, laissent des messages, et blablabla, merci au producteur (euh blogger si tu me lis...!).

Je ne suis pas les statistiques donc je ne sais ni combien, ni comment on arrive sur ce blog, mais je pense détenir la palme de l'irrégularité et du plus petit nombre de billets posté en un an...On fera mieux cette année!

17 février 2006

Cassolettes d'aubergettes



Un néologisme qui désigne les cassolettes sorties vainqueurs de l'hiver, pour deux raisons : rapides à faire et sans chichi, comme dirait l'autre.
A gauche, la cassolette d'aubergines qui ce soir là était garnie de sauce tomate (c'est mieux si elle est faite maison, mais là c'est moins rapide), mozzarella, bacon, et basilic.
A droite, la cassolette de courgettes, garnie d'oignons, de cottage cheese, de parmesan et de pignons.
Et hop au four, le temps que les légument deviennent fondants, et quelques minutes au grill pour que ça finisse de gratiner.


09 février 2006

Ça allait à la poubelle

Il ya quelques semaines Lilizen nous conviait à participer au jeu du "Ça allait à la poubelle", imaginant que parfois nos restes de "manger" pouvait être photogéniques, et souhaitant ainsi de démystifier le cliché chic, angoisse primaire de culino-bloggueur. Quiconque a déjà essayé de prendre en photo des "saucisses lentilles" doit comprendre de quoi je parle!

Bref, voici donc ma contribution au diaporama de Lilizen. Pas sûre que ces restes "passent à la postérité" comme l'espérait l'organisatrice, mais voici un échantillon de ce qui se retrouve ce jour là au fond de ma poubelle!




26 janvier 2006

Bonnes feuilles

Comme je ne suis pas très prolixe en ce moment en matière de cuisine et que mes dîners sont soit frugaux, soit faits par d'autres (quelques bonnes adresses de restos à venir), je me contente de lire les expériences culinaires des autres, et de baver d'admiration devant des photos.
Pour ça, mes deux derniers compagnons d'agapes ont été : "Un homme dans sa cuisine" de Julian Barnes, et les "Femmes chefs". Belle compagnie pour commencer l'année, et je ne peux que vous encourager à les feuilleter.

Le premier, de Julian Barnes, raconte en courts chapîtres, les aventures et mésaventures de l'auteur en cuisine. L'auteur parle de son rapport aux livres de recettes, et de sa nature "d'obsessionnel anxieux", ou le comportement compulsif d'un grand inquiet devant une recette. Le livre est drôle, incisif, et se lit sans faim! (Un grand merci au passage à Françoise, pour ce cadeau bien senti!)




Le second livre : "Elles sont chefs" écrit par Gérard Pudlowski (photos Maurice Rougemont) serait mon livre de chevet si il était moins lourd (c'est mon côté feignasse). Sous titré "Les grandes dames de la cuisine contemporaine et leurs meilleures recettes", le livre établit les portraits gourmands de ces femmes chefs. Discrètes ou médiatiques, tombées dans la marmite petites, ou arrivées en cuisine par des chemins de traverse, autodidactes, ou issues d'écoles renommées, toutes ont en commun cette passion sans faille pour la cuisine. On sent à la lecture de leur histoire et de leurs recettes le coeur et la générosité qu'elles mettent à leur ouvrage. En tout, 35 portraits de chefs, françaises et européennes, parmi lesquelles les incontournables Hélène Darroze et Anne-Sophie Pic, mais aussi les moins célèbres mais tout aussi attachantes Lydia Egloff, Judith Baumann ou Nicole Fagegaltier. De belles recettes, de belles photos, le livre est fascinant...et cerise sur la gâteau, on parle enfin un peu de ces femmes chefs!





Pour continuer vos lectures, je vous invite à consulter les
Délices d'Hélène, nouveau blog déjà bien inspiré, à qui on souhaite longue vie!

24 janvier 2006

Hommage


Clea nous pensons à toi.


photo de Pierre Chapoutot

17 janvier 2006

A l'école ménagère


Je continue à vous parler de Noël quand tout le monde prépare déjà le nouvel an Chinois, la chandeleur, le réveillon 2006, ou le passage au prochain siècle...
Après la mesquinerie des entreprises pour Noël, revenons à la chaleur et la générosité d'un Noël en famille en Dordogne, et laissez moi vous présenter un florilège de ce dont nous régale Mamie quand on débarque tous, modifiant son rythme bien rodé de femme seule, organisée et qui règne d'une main ferme sur son domaine réservé : la cuisine.
De haut en bas et de gauche à droite :

  • un vacherin au coulis de framboise
  • des bonbons créoles (appelés ainsi à cause du rhum je suppose)
  • the bûche, ainsi nommée parce que c'est une institution chez nous, et certains hurleraient si l'on en changeait le goût ou si elle apparaissait sous une autre forme
  • le livre de recettes, datant d'une époque où il existait des "écoles ménagères" et où on apprenait aux filles exclusivement (réjouissez vous les filles!) l'art de la couture, de la cuisine, du repassage peut-être, et de toutes autres choses du même genre, qui faisaient des femmes des années 40 de bonnes ménagères...Ca fait rêver, hein!!...
  • des escargots en pâte feuilletée, issus d'un élevage du coin (pour ceux que ça intéresse l'élevage d'escargots a un nom : l'héliciculture)
  • une truffe tout choco
  • et une gazinière qui fêtera ces 50 ans bientôt. Comment elle est encore aussi propre, je ne sais pas, ou si, peut-être l'oeuvre du cours de ménage à l'école du même nom?!

Allez, pour finir avec ces histoires de famille, je vous laisse sur la phrase récurrente de ma grand-mère quand le plat n'est pas terminé, "vous n'allez pas me laisser ça quand même"

09 janvier 2006

Petit, tout petit chocolat...

Allez juste parce que j’ai envie de faire mon Arlette deux minutes et de crier au grand capitalisme qu’il nous spolie, et se fout de nous. Jugez vous-mêmes la taille des boîtes de chocolat qui nous ont été offertes à Kat et moi pour Noël par nos entreprises :



J’ai quand même bien envie de vous dire qui a la mesquinerie d’offrir ces merdouilles (quoique pas mauvaises, heureusement!). De toute façon mes collègues encravatés ou entailleurisées de l'ouest parisien ne lisent certainement pas nos blogs délirants (je rectifie suite à quelques remarques bien senties, pour préciser que le mot qui aurait mieux convenu et reflété ma pensée aurait dû etre "ludiques")et conviviaux!
La première est donc un cabinet d’audit américain faisant partie, de ce qu’on appelle dans le jargon, des Big 4 : pas la peine de faire des recherches internet, ils ne gagnent pas forcément à être connus à moins que vous ne rêviez de faire carrière dans les chiffres !
La seconde est une boîte d’évènementiel organisatrice d'un des plus gros salons professionnels de Paris, filiale d’un énorme groupe anglais aussi connu pour ses activités dans l’édition...


J’aimerais bien savoir ce que les chefs qui refourguent ces cadeaux royaux se sont envoyés pendant leurs fêtes en famille passées dans leur résidence secondaire de Chamonix (ne pas prononcer le x, ça fait plouc!) ou de Ste Maxime !!
Dans le genre dénonciateur, et parce qu’il est très drôle, je vous recommande la lecture du Blah blah blog!

06 janvier 2006

Certains l'aiment chaude


L'endive fait débat : certains la préfèrent chaude et cuite, d'autres froide et crue. Doriann à l'origine du débat, tente de faire aimer l'endive à ses enfants, non sans mal visiblement, mais avec tellement de talent!
Je garde pour ma part des souvenirs peu engageants d'endives cuites, toujours trop amères à mon goût même si mes parents usaient des eux aussi de diverses stratégies pour me les faire manger : recouvertes de jambon et de béchamel, braisées dans une bonne dose de beurre...Malgré ça, je ne les ai jamais vraiment aimées.

Par contre, à l'apéro ou en salade, j'adore. Elles sont en effet un support formidable pour les grignotages à moindres calories à l'apéro, et même ceux qui prétendent que "
Le confit c'est pas gras", en sont adeptes.
Anaïk les proposait avec du saumon fumé, et je trouve aussi qu'elles se marient bien avec le poisson. Ici donc, avec du tarama rose fluo (pratique pour manger dans la nuit!) ou des miettes de crabe, de l'avocat et du pamplemousse. Là ce qui est moins facile c'est de faire tenir la garniture, car l'endive tangue, ce qui est paradoxale pour une femme de pêcheur (ben oui elle s'est mariée avec le poisson!)!




Et si vous voulez éviter ce problème, le plus simple est de remplir un bon saladier et de mélanger les ingrédients avec le même principe : endive, produit de la mer, fruit, et assaisonnement à varier selon vos ingrédients.



Cette salade contenait donc : des endives, des crevettes (fraîches, c'est mieux, mais là c'était "cuisine de placard"...), des kiwis, du pamplemousse, de la ciboulette, des graines de sésame grillées, et de l'oignon rouge.
On peut tout aussi bien mettre du haddock, des pommes, des oranges...
Pour l'asaisonnement, j'ai tenté un mélange : huile d'argan, vinaigre de cidre et quelques gouttes de citron.

Moralité : l'endive c'est bon, mangez-en! Et promis je retesterai un jour les endives cuites, mais Doriann, si tu pouvais essayer les choux des Bruxelles avec tes enfants, je voudrais bien savoir ce que t'inventerais!

05 janvier 2006

Ça se mange sans faim!


Une feuille d'hiver pour un petit message de bonne année!

Pas de bonnes résolutions sur ce blog, puisque j'ai déjà arrêté de fumer...encore que maintenant il faudrait bien que je perde les quelques kilos pris grâce à cette expérience fabuleuse (!), et au séjour en Dordogne, d'où je reviens souvent gavée comme une oie! Ben quoi, j'ai pas de volonté pour résister devant les bons petits plats concoctés avec tant de dévouement par Mamie, et je respecte scrupuleusement cette règle inculquée petite : "finis ton assiette!"

J'essaierai tout de même de nourrir ce blog un peu plus régulièrement si je peux, parce que vous le valez bien!